Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Corpus Delicti

30 juin 2009

Estrosismes

21h30

 

J’entends encore les cigales.

 

Les abandonner…

 

D’un autre côté ces bestioles sont littéralement affreuses. Il faut en avoir porté une sur sa paume pour le savoir, sans même faire allusion à leur état larvaire… Ces bestioles –non, ces bêtes– sont parfaitement répugnantes. Et ne venez pas la ramener avec vos si doux grillons, qui eux ressemblent à des cafards !

 

Les supporter toute la journée, puis être obligé de monter la voix pour commander un pastis à la terrasse d’un bar, c’est déjà une chose. Plus tard viennent les sus-cités grillons, voire les grenouilles (mais, si vous tombez sur un ban de crapauds, la gêne occasionnée sera moindre, bande de veinards.). En résumé on n'a jamais la paix.

 

21h35

 

Putain, elles sont encore là.

 

Je hais les cigales.

Je t'aime.

Publicité
Publicité
29 juin 2009

Armistice (mais nous ferons sauter l'Elysée)

Des larmes amères sur des épaules au goût de fruit

Des arpents secs et du sexe où il n’en aurait pas fallu(s)

Des voyages, du vent, cet horrible soleil qui croit dévoiler

Des pertes, toujours des pertes, et des pentes,

Des autels avec deux lits et un seul candélabre

Et puis des croix, des choses qui meurent partout

D’autres qui naissent, et c’est ainsi, encore partout, et toujours ailleurs

Un jour je serai trop, ou pas assez, pour toi, et puis je pleurerai

A moins que je n’ai plus de larmes, ni de sexe, ni d’envie de voyager

Que le soleil me brûle, et que ma flamme n’éclaire que mes propres bougies

Ou peut-être pas

Qui saura

25 juin 2009

I-car (traduction approximative de : Moi-voiture)

nuw

Voler vers le soleil du soir au soir de sa vie,

asseoir sa vie, contempler, accepter, brûler.

11 juin 2009

La pandémie s'attaquera-t-elle à l'UMP?

Une réflexion bien trouvée...
♠Je cite:
Attention :
Le virus de la grippe A, dite "fièvre porcine" H1N1 ( touchant le COCHON )
est en train de se combiner avec celui de la grippe aviaire H5N1 (touchant le CANARD),
pour devenir une souche mutante particulièrement virulente: le H3N1 (qui s'attaque aux CO-NARDS )...
(d'un certain ""Revo"")

9 juin 2009

Open your Bar 'but don't forget dawning Sarquoosie'

Ouvre ta fenêtre
Laisse le vent te
Caresser
Étends-toi
Sereine
Sûre de ta beauté
Laisse ton ventre te
Dicter
Ouvre ta fenêtre
Préfère
Préfère
L'instant
Avant qu'il soit passé
Ouvre toi
Ouvre moi
Jetons nos clefs
Aimons nous
Comme jamais

Publicité
Publicité
23 mai 2009

Barricades

Une photo, jaunie -cliché, on n'en sort pas, c'est comme les nuages, de plomb, jamais d'acier-.  Au coin est dessiné un cœur, minuscule, à l’encre bleue. Ils sont assis côte à côte.sur des chaises. Celle de l’homme est plus haute ; ça ne saute pas aux yeux, je l’ai vu il y a peu. La tranche du cliché est dentelée, sourire, comme le timbre d’une carte postale qu’on enverrait dans le temps. A des gens que l’on ne connait pas forcément. C’est étrange de vouloir être photographié. J’essaie de me souvenir ce qui m’est passé par la tête la dernière fois ; sans doute quelque chose de futile. Dans leurs yeux ce n’est pas ce qu’on lit. De la gravité teintée d’interrogation. Pourquoi ces portraits donnent-ils tous cet air aux gens ? Même à ceux qui savent rire. Étonnant. Je les trouve ridicules ainsi graves et engoncés.

11 mai 2009

interlude

Je crois que je ne me suis jamais marié (et ne me marierai jamais si j'ai ce qui suit à l'esprit)
c'est tout bête, à cause de 2 mots...

l'un est vaudevillesque: mari
Je ne veux être le mari de personne, il me semble que j'en aurais des frissons de dégoût à propos de la personne qui dirait "mon mari" en parlant de moi. Le mot lui même est disgracieux, je suis certain qu'il contamine.

l'autre est d'un domaine entre le respect et la modestie : femme
Je ne veux pas que quelqu'un soit ma femme
Je veux sans doute que quelqu'un reste une personne,

pour ma part, je veux rester personne et en avoir le choix.

10 mai 2009

Le lendemain

C'était le soir.
Les yeux brillaient devant la lucarne sacrée et dehors il ne faisait même pas noir.
Elle avait le regard illuminé mais elle rêvait.
Toi, tu tenais sa main, peut-être, mais elle ne la sentait pas.
Il y avait des nuages sur son front, son regard était si clair. T'en souviens-tu après toutes ces années ?
Elle te voulait, mais elle rêvait.
Que faisais-tu alors ?
Je sais que tu n'étais pas engoncé dans un bonheur. Tu rêvais aussi, tu voulais partir ailleurs, n'importe où.
Toi, tu rêvais d'autres bras. Pas demain, non, c'était encore trop tôt.
Tu lui faisais l'amour et c'était comme un devoir, oui, le conjugal, celui-là même. Celui qui ne laisse pas de place aux rêves qu'on dit dit conjoints.
Elle jouissait, ses yeux illuminés, mais elle ne le sentait pas.

7 mai 2009

Rien (déraillons les trains)

Ce qui n'a jamais existé ne laisse rien dans la main
mais le vent pourtant…
il laisse toujours des traces, hein ?
Et l’imperfection n'offre rien d'imparfait ni de constant
nous pouvons seulement rêver
de ce qui n'a jamais été nous
et de ce qui est vraiment,
mais nous ne le savons pas
souvenez-vous:
elle n'existe pas.


ha, j'oubliais: des tags récupérés sur un autre blog... Dieux, que la mer est verte... finalement, la poésie naît du hasard ou bien du vide?

 

12 avril 2009

copié collé je ne sais d'où

Même pas de l'obstination, même pas de l'acharnement.
Les grands-parents
Le matin
s'occuper du bétail
aux poules        aux poussins
du son aux chevaux
nettoie l'écurie
une vie pour moi
un bon bol de café
une tartine
mon atelier
mes esquisses          mes tableaux
l'heure de l'apéritif
au café
une heure très avancée
Tu as de la chance
travailler à tes heures
tes tableaux
de la ferme
un bon petit déjeuner
des oeufs, du jambon, des pommes de terre sautées, du café, une tomate
du pain grillé, de la confiture, de la compote de fruits
pas de viande
je préfère le poisson
jamais d'oeufs
ni de fromage, ni de lait, excepté du lait maigre ou du lait à 1,5 pour cent
peu de graisse
le beurre, de la margarine
de salade verte
un effort
la sieste
le temps
une promenade
le long de la rivière
sous un arbre
un cadre très idyllique
la vie quotidienne
 trop de bêtes, de plantes, pas assez de personnes
des chevaux
sur le dos d'un poney
cette/la bête
les plates-bandes
des cauchemars pendant des semaines
l'agitation de la ville
les gratte-ciel,
les autobus, les grands magasins
les quais des ports où les paquebots
au théâtre
au cinéma
des/mes amis
la vice-présidence
d'ordinateurs
les moyens de vivre ainsi
des économies
la vie
du moment
une femme, des enfants
pas d'enfants
trop de bruit
des marmots
un jour
tout le monde
du piano
du piano
du violon
les premiers mois
cet instrument
un concerto
l'orchestre
le mot
de la viole
la musique
tes amis
du saxophone
des/les maîtres
du mal             de mes amis
les cabarets les plus connus
bien des mois
un air de mystère
de courrier
la contre-intelligence
de l'imagination
d'escargots
de/la trompette
des mots de passe
auprès d'un agent
un code secret
des informations
Un de ces jours

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Corpus Delicti
Publicité
Corpus Delicti
Publicité